Le matin était clair, presque trop tranquille.
L'air sentait le café chaud et le pain grillé.
Barbara, debout près de la cuisinière, fredonnait un vieux refrain Africain pendant que Zora s'installait à la table.
Le silence entre elles était doux, fragile — un de ces silences qu'on n'ose pas briser après une dispute.
Zora, encore un peu fatiguée, fixait distraitement la lumière qui traversait la fenêtre.
Tout lui semblait… un peu flou, un peu irréel.
Comme si la nuit n'avait pas été qu'un rêve.
Barbara posa une tasse devant elle, essayant un sourire.
— « Tiens, bois avant que ça refroidisse. » dit-elle tentant la tasse de café fumante
— « Merci… » répondit Zora d'une voix basse.
Quelques minutes passèrent.
Puis, sans prévenir, Barbara se pencha légèrement, fronçant les sourcils.
— « Dis donc, t'es sortie ce matin ? »
Zora leva les yeux, surprise.
— « Hein ? Non. Pourquoi ? »
Barbara pointa du doigt le sol.
Sous les chaussures de Zora, il y avait une fine couche de poussière dorée, presque comme du sable.
Elle se pencha, en prit un peu du bout des doigts.
— « On dirait du sable… tu as marché où ? »
Zora regarda ses chaussures, interdite.
Le sable brillait à la lumière.
Pas du sable ordinaire : plus clair, presque translucide, comme s'il reflétait la lumière intérieure d'une étoile.
— « J'en sais rien… peut-être dehors, hier soir ? » répondit Zora hésitante.
Barbara haussa les épaules, un peu intriguée, mais sans insister.
— « Évite de salir la cuisine avec tes aventures nocturnes. » dit barbara,
elle esquissa un sourire, essayant de faire de l'humour.
Zora força un petit rire, mais son esprit restait ailleurs.
Une brève image lui revint : l'herbe lumineuse, le ciel éclatant, et ce garçon dans la clarté…
Mais elle la repoussa aussitôt.
Non. Ce n'était qu'un rêve.
Elle en était sûre. Mais au fond elle savait que c'était réel et d'une certaine façon elle voulait y retourner. Car c'était le seul endroit qui était vraiment chez elle. Un monde de création libre et vrai...
Elle se leva, après avoir fini de boire son café. Aujourd'hui c'était samedi et comme tout les samedis elle fesait les boutiques avec leei.
Elle alla dans sa chambre pour se changer mais elle remarqua quelques choses qui n'était pas la avant. Son cahier, il était a un endroit étrange, la poubelle de sa chambre.
Sans dire un mot elle le ramassa , des soupires traduisaient ses pensées.
Mais dans sa main elle remarqua que le cahier avait changé, comme modifier. C'était bien son cahier mais avec des dessins quelle n'avait pas fait, une couverture noir au lieu du verre blanc.
Mais elle reconnaissait juste les marques de vieillesses de son cahier de dessiner de 300 pages qu'elle a depuis ses 16 ans.
Se changea prit son sac, et lança un regard vers sa mère.
— « Je vais faire un tour avec Leei. On se voit ce soir. »
— « D'accord. Sois prudente. » dit barbara.
Lorsque Zora partie, barbara l'observait par la fenêtre jusqu'à ce qu'elle ne pu plus la voir.
Lorsque Zora fut loin, barbara se mit a faire la vaisselle. Elle se mit a pensé a la gifle. Puis des fragments de penser de son enfance lui apparaîssait .
Les insultes qu'elle avait subi par sa propre famille. Son père qui lui fesait se faire torturé par sa marâtre. Et elle revoyait l'acte qu'elle avait posé.
Des larmes silencieuses coulèrent de ses joues.
— " j'avais promis d'être une bonne mère..." Dit-elle en sanglots devant le reflet de l'eau du lave vaisselle.
Seul dans la pièce. Elle pleurait en silence, comme a chaque douleur elle portait tout sur elle.
Zora marchait dans les rues de gihun ses chaussures se posait sur le sol d'un geste heureux. Elle passa près d'un immeuble brûlé et s'arrêta devant lui.
Se souvenant de cette anomalie que personne n'avait réussi a expliqué même pas la science. Elle se souvinrent juste des cris , des pleurs et des centaines de morts. Tout le monde avait été tué lors de cet incendie que l'on avait calcifiée de surnaturel.
Continua la maison de leei était juste une rue plus bas, un léger nuage de stresse se dispersa sur le seuil de la porte, avant de disparaître dans l'air complètement . Juste un sourire déguisé, pour profiter d'un peu de bon moments.
De son côté Barbara, restée seule dans l'appartement, fixa le sol un instant.
Le sable semblait encore briller faiblement.
Elle soupira, sans comprendre pourquoi ce détail la dérangeait autant.
Zora avait marcha longtemps à travers les ruelles de Gihun Avec son casque audio aux oreilles. Écoutant un nouveau morceau .
Devant la maison de Leei, elle hésita un instant.
Tout semblait familier, rassurant. Un sentiment qu'elle désirait plus que tout, mais qu'elle se refusait de chercher.
Elle inspira profondément et sonna deux fois...
La porte s'ouvrit presque aussitôt.
C'était la mère de Leei, un visage bienveillant, toujours le même sourire chaleureux.
— « Oh, Zora ! Bonjour ma chérie. Entre donc, Leei t'attendait. »
Sa voix était douce, un peu fatiguée, comme celle d'une mère qui aime sans condition.
— « Bonjour Madame Hiyato, merci. » répondit Zora poliment.
À peine eut-elle franchi le seuil que Leei déboula du couloir en courant, manquant de trébucher sur le tapis.
— « Zoraaaaaa !! » cria-t-elle en sautant dans ses bras.
Les deux amies s'enlacèrent fort, riant aux éclats.
C'était comme si tout le poids du monde avait disparu, ne laissant que cette joie simple, pure, enfantine.
— « Tu m'as manqué, espèce de fantôme ! Tu disparais, tu réponds plus, je croyais que t'étais morte ! » dit Leei en tapotant son épaule.
— « T'exagères toujours… » rit Zora, essayant de cacher sa fatigue et sa douleur.
Elles restèrent un moment à rire, puis montèrent dans la chambre de Leei.
L'endroit était un mélange de posters, de figurines et de consoles empilées, un désordre familier où Zora se sentait chez elle.
Leei s'assit sur le lit, observant son amie.
— « T'as pas l'air dans ton assiette, Zora… tout va bien ? »
Zora sourit ,
— « Ouais mais toi tu n'as pas l'air de de faire le ménage de tes jeux vidéo...» dit-elle un sourire complices.
— « Mon Père me le dis tout le temps... Mais au fond c'est ça la vrai vie. Des jeux vidéo a n'en plus pouvoir. » dit leei en montrant une bille de jeux vidéo ranger dans un coin de la chambre.
— «Mais pour de vrai tu es pâle. J'espère que tu n'as pas regardé l'intégralité de reste avec moi ? » dit t'elle.
Zora hésita, son regard se posa un instant sur ses chaussures.
Un petit grain de sable doré tomba sur le tapis.
Elle répondit calmement :
— « Oui, juste un peu fatiguée. La nuit était… étrange. »
— « Rêves chelous encore ? » demanda Leei avec un sourire taquin.
— « Peut-être… je sais pas trop. » dit Zora.
Leei haussa les épaules.
— « Dans ce cas, je prescris un remède simple : bubble tea, musique, et un marathon de jeux vidéo. » dit-elle.
— « Ça me va. » répondit Zora, un vrai sourire cette fois.
Leei sauta du lit et alluma la console.
Les écrans s'illuminèrent, la pièce se remplit d'une ambiance électrique.
Les deux amies retrouvèrent leur complicité naturelle — rires, défis, cris de victoire.
Mais, alors que la partie battait son plein, Zora sentit quelque chose d'étrange :
un léger bourdonnement, comme une vsion qui frappait son esprit avec violence . Pendant une fraction de seconde elle vit des souvenirs qui n'étaient pas les siens. Des gens qui fuyait quelque-chose de divin
Elle baissa les yeux.
Sur sa peau, là où elle tenait la manette, une fine lueur argentée traversa ses doigts, presque invisible.
Elle cligna des yeux, la lumière disparut aussitôt.
— « Zora ? Tout va bien ? » demanda Leei sans lever les yeux de l'écran.
— « Oui… rien, je crois. »
Mais dans son cœur, quelque chose venait de s'éveiller.
Une sensation familière.
Comme le souvenir d'un monde où elle avait déjà volé.
